Ladji, la soixantaine révolue, père de quatorze belles petites filles décide de répudier sa femme, la mère des quinze. Raison fondamentale : Naïma après quinze maternités n’a pu pondre un bouc,
un mal qui ferait la dignité de Ladji, dans un monde où un homme qui n’a pu donner un gamète mâle serait livré à l’humiliation et au silence dans les cercles de discussions réservés aux hommes.
Ladji prend en mariage Foussénan, une jeune pure de sang, vive et belle de ses quinze ans. Pour elle,
Ladji aura donné toute sa plantation de tabac, plus grande fortune du richissime homme. Foussénan rend la vie, en donnant la vie à un bouc ; un bouc qui ne sera pas le bouc de Ladji.